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Marathon des Sables 2019 : peut-on battre les frères El Morabity ?

Marathon des Sables 2019 : peut-on battre les frères El Morabity ?

Marathon des Sables 2018
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250km dans le désert marocain, en autonomie complète, le Marathon des Sables est avant tout une aventure. Étape de l’Ultra Trail World Tour, cette course s’est imposé dans le paysage de l’ultra trail. Néanmoins, une nouvelle fois, cette 34ème édition ne rassemblera pas les meilleurs traileurs mondiaux. Le Marathon des Sables est une épreuve unique, mais qui effraie. L’absence d’une réelle densité en fait-elle pour autant une course au rabais ? Sûrement pas.

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Le Marathon des Sables en quelques chiffres

  • 250km en 6 étapes (dont 5 étapes chronométrées)
  • Entre 30 et 90km par étape
  • 51 nationalités représentées dont 33% de Britanniques et 29% de Français
  • 1000 concurrents au départ
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Le Marathon des Sables : la chasse gardée des coureurs marocains

À regarder le palmarès de l’épreuve, on se demande si un non-marocain peut faire autre chose que de la figuration. Depuis 1986, date de la première édition, à 23 reprises un Marocain a remporté l’épreuve. Cette domination sans partage est encore plus frappante depuis 1997 où à l’exception de 2012 (victoire du Jordanien Salameh Al Aqra), il n’y a eu que des victoires marocaines.

Un réel manque de densité

C’est une réalité, les meilleurs traileurs du monde ne viennent pas sur le Marathon des Sables. Kilian Jornet, François d’Haene, les Américains et bien d’autres ne s’aventurent pas dans ce désert hostile. La concurrence est moins relevée que sur beaucoup d’autres rendez-vous de la saison d’ultra trail.

Le Marathon des Sables : une histoire de fratries

Les frères Ahansal ont régné sans partage dans les années 2000. Lahcen comptabilise à lui seul 10 victoires, contre 4 pour son frère Mohamad. C’est désormais au tour des frères El Morabity de prendre le relais. Rachid, l’aîné est déjà à 6 victoires, dont les 5 dernières éditions. Son petit frère, Mohamed n’a pour le moment eu que des places d’honneur, mais nul doute qu’il décrochera la mise un jour ou l’autre.

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Qui pour concurrencer les frères El Morabity ?

Personne. Voilà qui est dit. Mais il reste une place sur le podium, et pour le coup elle pourrait être très disputée. Mérile Robert, 3ème l’an dernier à la surprise générale revient plus armé que jamais. Une grosse préparation et une vraie connaissance de l’épreuve feront de lui un candidat à la troisième place. Julien Chorier sera lui aussi de la partie. Après avoir tenté l’expérience du sable au MDS Pérou l’année dernière, il passe de la copie à l’original et vient tester les dunes marocaines. Julien est en forme en ce début de saison avec une très belle 4ème place à la Transgrancanaria, mais il le dit lui-même : « J’aime pas le chaud, j’aime pas le sable, j’aime pas porter un gros sac et j’aime bien me doucher tous les soirs avant de me caler sur le canapé avec une bière fraiche. » On ne va pas se mentir, ça risque d’être compliqué.

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Simon Dugué noir et blanc

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Une course beaucoup plus ouverte chez les Femmes

Contrairement à la course masculine, chez les Femmes, la course est chaque année très indécise. Cette année encore difficile de faire des pronostiques : la Française Laurence Klein (3x victorieuse) participera à son 8ème MDS, mais elle ne devrait pas jouer la victoire. La favorite est sans doute Ragna Debats la Néerlandaise championne du monde en titre, dont l’expérience des courses par étape sera un atout.

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Pour vivre la course de l’intérieur : Vincent Gaudin

Le Marathon des Sables c’est bien sûr les stars marocaines, mais c’est aussi (et surtout) un bon paquet de femmes et d’hommes en quête d’aventure. Parmi eux, quelqu’un que vous connaissez surement : Vincent Gaudin. Blogeur, Journaliste, Photographe, je ne sais quel adjectif lui convient le mieux. Il a fait un nombre de courses incalculable, dont les plus mythiques : UTMB, Sierre Zinal, Ecotrail de Paris (ça c’est une blague hein). La liste est bien trop longue. Mais Vincent n’a encore jamais fait le MDS en tant que coureur. Il a prévu de nous faire vivre son aventure de l’intérieur en se filmant, comme il a l’habitude de le faire. Direction sa chaîne Youtube pour une série en plusieurs épisodes. Et comme toujours, avec le chapeau de paille sur la tête.

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Voir les commentaires (2)
  • Hâte de voir la vidéo de Vincent ! ✌🏼

    Sinon c’est vrai que c’est un peu dommage ce manque de concurrence chez les hommes, ça enlève un peu d’épices au tajine MDS !

    Pourquoi d’ailleurs les boss ne s’aventurent pas sur cette course ?
    J’ai une idée et je pense que l’auto-suffisance alimentaire les effraie un peu…
    Quand tu vois D’Haene entouré de 4 ou 5 membres de son staff à chaque ravito sur la diagonale il pourrait se sentir un peu seul le soir sous la tente.

    • Je viens de voir à l’instant ton commentaire, tu m’excuseras de cette réponse tardive !
      Je pense que le désert est quelque chose de très spécifique qui en fait peur plus d’un. Quand tu vois la domination de Rachid El Morabity, ça va au-delà de ses simples qualités de coureur. Il a une science du terrain que personne n’a, et ça joue énormément. Par ailleurs, l’autosuffisance est un autre point qui doit faire peur aux meilleurs, tu as tout à fait raison…

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