Fun, écolo, adapté à tous, le vélo a plus d’un atout. Surtout, pour les fans d’outdoor que nous sommes, il permet une grande diversité d’activités : cyclo, grandes aventures, randonnée, découverte, que ce soit en vélo de route, en Gravel ou en VTT, il y en a pour tous les goûts. À titre personnel, j’ai surtout commencé à pédaler dans le but de croiser l’entraînement avec le trail, le cyclisme étant un sport moins traumatisant. Ainsi, pour toutes ces raisons, je vais développer beaucoup de contenu autour de cette thématique dans les mois à venir. Et pour bien commencer, voici une petite série sur le matériel. On commence par l’accessoire le plus essentiel, peut-être même avant le vélo lui-même : le casque.
Le casque : l’indispensable accessoire de sécurité
Ne nous cachons pas, le vélo demeure un sport dangereux. Quelle que soit la raison (autres usagers de la route, glissades, mauvais contrôle, etc.), une chute peut faire de la casse. Heureusement, divers accessoires permettent de nous protéger, et je mettrai un soin particulier à développer la question. En effet, pour prendre du plaisir, la première des nécessités est de se sentir à l’aise dans sa pratique, et la sécurité en est une part essentielle.
Même s’il n’est pas obligatoire (sauf pour les moins de 12 ans), le casque DOIT être le premier accessoire auquel on pense lorsque l’on monte sur un vélo. Lors d’une chute, notre centre de gravité est tel, qu’il est très fréquent que la tête frappe le sol ou un autre objet. Or, c’est justement l’un des endroits les plus sensibles de notre corps. Autant se casser un bras est embêtant, mais pas rédhibitoire, autant la tête, cela peut être fatal. Dès lors, il convient de choisir avec soin son matériel et ne pas lésiner sur la qualité de celui-ci. S’il existe quasiment tous les prix (de 20€ à 400€ disons), le casque fait partie du matériel sur lequel il est mieux de ne pas trop regarder à la dépense.
Comment choisir son casque vélo ?
La taille
On peut se tromper sur la taille d’un textile, mais pas sur la taille d’un casque. Pourquoi ? Parce qu’au-delà de l’aspect « confort », avoir un casque parfaitement ajusté permet d’avoir un accessoire parfaitement efficace. En effet, dans le cas d’une chute, un casque trop grand n’aura pas le même degré de protection pour votre crâne. De quoi vous motiver à prendre quelques mesures avant de passer à la caisse.
Généralement, toutes les marques mettent à disposition des « guides des tailles » et la mesure importante est celle du tour de votre tête. Munissez-vous d’un mètre-ruban, et le tour est joué.
Le confort
Plus les années passent, plus les marques recherchent des moyens de rendre cet accessoire confortable. Aéré, d’une forme adéquate, rembourré, il existe une grande diversité de casques qui s’adaptent plus ou moins à vos besoins. Sur ce point, il n’y aura pas de réponse universelle à la question : « Quel est le casque le plus confortable ? ».
Néanmoins, quelques grandes règles peuvent être gardées à l’esprit. La légèreté joue sur le confort, particulièrement lors des longues sorties où l’on porte cet accessoire pendant de longues heures. De plus, un casque bien aéré permet d’éviter l’effet « four », notamment en période estivale. Pensez bien à une chose : un casque confortable est un casque que l’on va avoir envie de porter. Et quand il s’agit de nous sauver la vie, on peut considérer que c’est important.
MIPS : un atout non négligeable
Depuis quelques années, une technologie assez révolutionnaire, il faut bien le dire, se démocratise. MIPS, pour « Multi-Directional Impact Protection System », a été inventé dans le courant des années 2000 par des scientifiques suédois. L’objectif ? Eviter que votre cerveau ne vienne frapper votre boîte crânienne lors d’un impact. Dis comme cela, ça parait intéressant, mais comment ça marche au juste ? Réponse dans cette courte vidéo d’une grande limpidité :
Cette technologie a fait ses preuves et s’affirme aujourd’hui comme une référence. De plus en plus de marques (pour ne pas dire toutes dès lors qu’il s’agit de produit de qualité) l’ont adoptée. Depuis le départ, plusieurs générations se sont succédé pour permettre à cette technologie de ne pas entraver le poids et le confort des produits. Au moment de choisir votre casque, opter pour un modèle avec la technologie MIPS me paraît essentiel désormais.
FOCUS : le casque Oakley ARO3
Pour finir cet article, et tous ceux qui suivront dans cette série, voici un focus sur un produit que j’ai pu tester et dont je peux vous donner un retour précis. Je ferai à l’avenir des tests plus détaillés par catégorie si cela vous intéresse, afin de vous donner plus d’idées au moment de choisir le modèle de casque, cuissard, chaussures, lunettes, compteur GPS…
Parmi les fabricants de casques, Oakley figure parmi les marques plutôt haut de gamme, et le modèle que je vous présente aujourd’hui, le Oakley ARO3, en fait partie. 180€, vous trouverez évidemment moins cher sur le marché, mais je crois que ce produit vaut entièrement son prix.
- Un casque confortable : léger, très aéré, le casque Oakley ARO3 n’est vraiment pas un fardeau au moment de partir pour une petite (ou grande) virée. Il est également doté du système Boa® (je reviendrai sur cette marque, qui, au même titre que Vibram pour les semelles des chaussures, s’est imposée dans de nombreux produits de sport et notamment dans le milieu du vélo) qui permet un ajustement très précis. Ayant auparavant un casque bien moins haut de gamme (dans les premiers prix de la marque Ekoi), j’ai tout de suite senti la différence au moment de l’enfiler.
- Un casque doté de la technologie MIPS : je n’y reviendrai pas, mais là encore, le fait d’avoir désormais cette technologie sur mon casque me rassure. Il ne s’agit pas pour autant de rouler comme un fou en descente, mais c’est toujours plus confortable pour l’esprit.
- Glisser ses lunettes facilement : cela peut sembler un détail, mais pouvoir enlever ses lunettes et les glisser sur son casque peut s’avérer très pratique. Les lunettes sont un accessoire indispensable en vélo, notamment en descente, pour se protéger de l’air et des insectes ou autres débris qui pourraient vous arriver dans les yeux. Mais dans certaines portions, il peut être beaucoup plus pratique de ne pas les avoir sur la tête. Dès lors, pouvoir les fixer sur son casque et les reprendre facilement est un élément très intéressant.
- Certifications : EN1078 (norme européenne obligatoire pour les casques de vélo), CPSC 1203 (équivalent pour les US) et ANZ2063 (équivalent pour l’Océanie).
Quelques photos :